2014 aura été l’année la plus chaude depuis 1880 et les émissions de CO2 ont battu un nouveau record. Pour limiter le réchauffement à 2°C en 2100, l’urgence est à la réduction des émissions de Gaz à Effet de Serre (GES) dues à l’utilisation des énergies fossiles (Gaz, Charbon, Pétrole…). Nous ne sommes pas tous d’accord sur la nature de la transition énergétique à engager mais nous avons une certitude : les énergies fossiles doivent être remplacées par des énergies non émettrices de CO2, aux prix le plus bas possibles, pour répondre au droit à l’énergie pour tous et partout sur la planète.
Un accord global est possible lors de la conférence de Paris en 2015 à condition de dégager une vision solidaire du développement humain durable à l’échelle du monde sur la base de décisions qui doivent être contraignantes pour les États mais différenciées et fondées sur des principes de solidarité et d’équité. En effet, la réduction des émissions de GES de chaque pays doit tenir compte de leurs réalités comme de leur projet de développement.
C’est pourquoi, nous citoyens du monde opposés à la mondialisation capitaliste et à la course au profit, en lien avec plusieurs partis progressistes du monde et en convergence avec la société civile, les syndicats, les associations de nos pays respectifs, nous exigeons que tous les pays riches et industrialisés, qui ont la première responsabilité du réchauffement climatique, s’engagent, dès le prochain G20, à sortir de leurs égoïsmes nationaux et de l’inaction climatique.
A l’occasion de la conférence de Paris en 2015, nous voulons faire entendre la voix des peuples afin d’exiger, sous l’égide de l’ONU, un accord international entre les États fondé sur les principes de solidarité et d’équité comportant :
► Des objectifs chiffrés transparents de réduction des GES pour limiter le réchauffement de la planète à 2°C dans les plus brefs délais ;
► Des engagements financiers précis, à la hauteur des moyens des pays riches, pour la mise en route effective du Fonds Vert à hauteur de 100 milliards de dollars par an d’ici 2020, pour la mise en place concrètes d’aides à l’adaptation ;
► Le développement de la Recherche et de la coopération par le transfert de technologies avec les brevets associés vers les pays en voie de développement et les pays les moins avancés ;
► L’adoption du mécanisme de « pertes et dommages » au profit des pays les plus vulnérables aux catastrophes naturelles.
A l’initiative des militant-e-s du Parti communiste français, cette pétition sera remise aux autorités Onusiennes lors de la conférence Paris Climat 2015.