Saisi en référé par le comité d’entreprise de l’usine de thés et infusions Fralib, à Gémenos (Bouches-du-Rhône), le Tribunal de grande instance de Marseille a demandé à Unilever de reprendre toute la procédure relative à la fermeture du site et annulé le plan de sauvegarde de l’emploi relatif au devenir des 182 salariés de l’entreprise.
Le TGI, dans son ordonnance du 4 février, souligne que la procédure conduite par Fralib « est entachée d’irrégularités manifestes » et demande à la direction de la « recommencer à son début en communiquant au comité d’entreprise toutes les données utiles à apprécier la rentabilité de l’activité de la branche considérée et des quatre sites qui la composent », à savoir Bruxelles (Belgique), Gémenos (France), Katowice (Pologne) et Trafford Park (Royaume Uni).
Il interdit par ailleurs à Fralib « de procéder au licenciement des salariés pendant une durée de six mois », ce qui empêchera Unilever de fermer l’usine au 30 avril 2011 comme il l’avait annoncé quelques jours plus tôt.