L’appel du 21 avril pour une candidature unique à Gauche dès le premier tour des présidentielles est une belle tentative de construire un vote utile pour le candidat socialiste qui sortira de la primaire imaginée par le parti Socialiste.
Franchement de qui se moque-t-on ?
À la dernière présidentielle Ségolène Royale s’est fait battre par Nicolas Sarkozy à cause de la faiblesse des propositions sociales et alternatives de son programme. A force de viser l’électorat du centre nos camarades socialistes construisent l’abstention du deuxième tour.
Alors, le 21 avril 2002, Jospin pourquoi n’est-il plus présent au deuxième tour ?
La réponse est dans le calage de son programme et la posture de l’homme au dessus des partis et surtout : sa célèbre phrase « je n’ai pas de programme socialiste ». Après son échec, aucun regret du candidat Jospin qui se retire du combat politique au soir du premier tour. Seule analyse du PS : une campagne de culpabilisation des parties de gauche qui ont présenté un candidat au premier tour.
Permettez-moi de vous livrer mon analyse :
La gauche reviendra au pouvoir que si elle mobilise l’électorat populaire et surtout les trente % des citoyens en âge de voter qui s’abstiennent !
Que les socialistes soient capable de porter un programme attractif et pas seulement des vitrines électorales qui passent bien dans les milieux bourgeois alors et seulement avec cette démarche ils seront en mesure de pouvoir prétendre à rassembler au-delà de leur sensibilité.
La candidature Front de Gauche est et sera le moteur d’un réveil du monde du travail et des citoyens désespérés par le manque de perspective politique.
Aujourd’hui, l’appel du 21 avril est une énième tentative de rassembler sur le plus petit dénominateur commun pour un candidat en gommant le débat politique et la construction de programmes alternatifs au système économique.
Regardons du Côté de l’Amérique Latine les expériences en cours qui tranchent avec les combinaisons réformistes.
Sur le même sujet je suis preneur de ta réflexion pour la mettre en libre service. nous avons besoin de nourrir le débat !