Dernière trouvaille de la bande à Sarkozy : Faire passer les retraités pour des nantis.
Dans son rapport sur « l’évaluation des dépenses sociales et des niches fiscales », l’Inspection générale des finances (IGF) a passé au crible 538 mesures dérogatoires. Mettre au même niveau les retraités et les milliardaires qui bénéficient de multiples abattements relève de l’insulte et de propagande détournant le vrai débat sur la réforme fiscale nécessaire.
La proposition de suppression de l’abattement de 10 % sur les retraites ponctionnerait près de 4 milliards dans la poche de salariés qui ont cotisé pour la plus part 40 ans pour un revenu plafonné à 50% du plafond de la sécurité sociale soit 1473€ au maximum. De nombreux retraités touchent moins soit par manque de trimestres de cotisations ou salaire faible. Sans les régimes complémentaires ils seraient nombreux en situation de misère. Sans parler des veuves et veufs qui gardent les mêmes charges avec un revenu plafonné.
Lorsque l’on soustrait un loyer, charges locatives ou des charges de copropriété, le gaz, l’électricité, l’eau….Que reste-il pour les loisirs, la nourriture ?
La droite et le patronat plafonne le revenu d’existence.
Vivement qu’ils partent !
Réalité :
Chaque année le plafond de la Sécurité sociale est revalorisé en fonction de l’évolution des salaires, conformément aux règles prévues par le code de la Sécurité sociale (Arrêté du 26 novembre 2010 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2011).
A compter du 1er janvier 2011, le nouveau plafond de la Sécurité sociale s’élèvera ainsi à 2 946 euros par mois, soit une revalorisation de 2.1% par rapport au plafond de 2010.
Chaque année le plafond de la Sécurité sociale est revalorisé en fonction de l’évolution des salaires, conformément aux règles prévues par le code de la Sécurité sociale (Arrêté du 26 novembre 2010 portant fixation du plafond de la sécurité sociale pour 2011).
A compter du 1er janvier 2011, le nouveau plafond de la Sécurité sociale s’élèvera ainsi à 2 946 euros par mois, soit une revalorisation de 2.1% par rapport au plafond de 2010.
Le plafond de la Sécurité sociale est utilisé pour le calcul de certaines cotisations sociales (une partie des cotisations d’assurance vieillesse, contribution au Fonds national d’aide au logement, cotisations aux régimes complémentaires de retraite, notamment) et de certaines prestations de Sécurité sociale.
On touche la retraite à taux plein mais toujours proportionnellement au nombre de trimestres cotisés.
Le montant maximal de retraite de base que l’on peut toucher est égal à la moitié du plafond annuel de la sécurité sociale de l’année où l’on prend sa retraite, soit 1 473 € par mois (montant au 1er janvier 2011).