En 1986, Jean-Claude Gaudin a fait alliance avec le parti d’extrême-droite pour gérer la région.
Dès 1987, les versements de dotations mensuelles ont été institués par cette majorité droite / extrême-droite. Ces dotations étaient versées aux associations des groupes politiques du conseil régional sans aucune justification.
En 1995, une loi est venue instaurer des limites avec effet rétroactif. Dès lors, les groupes politiques devaient rembourser les sommes trop perçues hors cadre légal. La plupart des groupes ont remboursé sauf l’amicale des élus RPR, l’association des élus socialistes et apparentés et le groupe FN qui était le principal profiteur des largesses de J-C Gaudin.
Les élus d’extrême-droite qui ne manquent pas de donner des leçons de moralité ont remboursé en tout et pour tout 25 646 € et ont organisé leur insolvabilité.
Pourtant, ce groupe existe toujours mais il est maintenant domicilié chez son président Jean-Marie Le Pen, en région parisienne car, là aussi, c’est Le Pen qui tire les ficelles.
Mais à quoi a servi cette manne ? A-t-elle était directement dans la poche du vieux chef ? Sert-elle à financer la campagne d’une collaboratrice du groupe à la cantonale partielle de Brignoles ?
Les magistrats de la Chambre régionale des comptes ont, fort à propos, pointé de nouveau ce détournement de fonds publics.
Le Pen, Ravier et consorts profitent de l’argent public… Front sale et mains pleines…