La Formation du CIDEFE à RIOM a confronté l’expérience d’élus, d’associatifs, d’agriculteurs et gestionnaires des services de restauration pour répondre aux questions posées par l’introduction de produits frais locaux dans l’assiette des enfants mais plus généralement dans la cuisine collective.
Les réponses passent par un ensemble de mesures qui vont de la réservation de terre agricole dans les PLU et la rédaction de nouveaux cahiers des charges du service de restauration.
Comme pour l’eau la question de la gestion directe en régie est venue et la réponse dépend des choix politiques de la collectivité.
Le monde agricole exprime des besoins en termes de coût et d’organisation des filières qui introduisent la question du prix des repas et du service. Les gestionnaires présent démontrent aisément que bien rémunéré un produit n’apporte pas une augmentation du coût du service si la gestion n’est pas parasitée par les prélèvements financiers d’un délégataire ou des frais de transports très important car les plats ne sont plus que de l’assemblage de produits pré cuisinés.
L’introduction du Bio n’étant pas forcément insurmontable si il y avait un dialogue entre les agriculteurs et les gestionnaires d’économats.
A Marseille, nous avons l’occasion de mettre sur la table ces questions au travers du travail engagé pour le renouvellement de la DSP des cantines scolaires de la ville.
Nous avons mis en débat l’idée de revenir en gestion direct : le chantier est ouvert !
L’issu dépendra beaucoup de l’appropriation citoyenne de se sujet qui touche à l’alimentation de nos enfants !