Les députés ont entamé hier en commission spéciale l’examen du projet de loi sur les retraites. La gauche en fait un second front pour le mettre en échec.
La gauche à l’offensive Hier, en l’espace de trois heures, la commission a examiné 150 amendements sur les 21 661 au programme.
Le groupe de Jean-Luc Mélenchon assume sa stratégie d’« obstruction » et explique pratiquer la grève du zèle. Le but étant de repousser
l’examen de la loi à l’Assemblée nationale, fixé au 17 février en procédure accélérée. Sur Twitter,
le député LREM Olivier Véran,rapporteur général de la commission des Affaires sociales, a même accusé LFI de pratiquer un « zadisme législatif ». « Dans la rue, comme dans l’hémicycle : le combat continue ».
Depuis le début du mouvement, la gauche, composée des Insoumis, socialistes et communistes reste unie contre le projet de loi. Les partis se sont
mis d’accord pour déposer une motion de censure contre le gouvernement. Le PCF veut aller plus loin et demande que le projet de loi soit soumis à un référendum. L’objectif affiché est le même pour tous : « gagner le retrait du texte », comme l’a rappelé hier Pierre Dharréville, député PCF des Bouches-du-Rhône
au micro de France Info, affirmant passer « à l’offensive ».
Même mot d’ordre du côté des socialistes qui restent « combatifs », confiait le député Boris Vallaud avant d’entrer en commission.