Les problématiques LGBTI sont toujours d’actualité, politiques avant tout. Militant·e·s politiques, nous nous devons de les aborder. Il y a urgence à les considérer : on a beau être en 2018, donner de la visibilité aux personnes LGBTI, les LGBTI-phobies ne reculent pas. Aujourd’hui, en France, le risque de suicide des jeunes LGBTI demeure une cruelle réalité, jusqu’à quatre fois plus
élevé pour les jeunes trans. Les personnes LGBTI rencontrent par ailleurs des difficultés pour accéder aux soins, à un emploi, à la pratique du sport… Cela s’inscrit dans un contexte général de hausse des discriminations sexistes, racistes, liées au handicap…
En paraphrasant Jaurès, nous affirmons qu’on ne combat pas les discriminations si on ne les combat pas toutes. Cela guide notre action.
Communistes, nous avons toute notre place dans ces luttes LGBTI. L’émancipation humaine n’est pas le parent pauvre de nos ambitions de transformations de la société, elle y est au cœur : nous ne militons pas que pour nous libérer de l’oppression de la finance, mais aussi des oppressions de ceux et celles qui cherchent à diviser les Français·e·s. Ces deux types d’oppressions se nourrissent mutuellement ; combattre efficacement l’une, c’est mettre un sérieux coup à l’autre.