Lors de sa première prestation à Annecy, le candidat président a défendu l’organisation de « référendum » pour « redonner au Peuple la parole que lui confisqueraient les syndicats, les politiques, les experts etc.… »
De qui se moque-t-il ?
Lui qui n’a pas hésité à faire modifier le 4 février 2008 le titre XV de la constitution afin de faire ratifier le traité de Lisbonne par l’Assemblée Nationale et le Sénat.
Il a trahi, lui et tous les parlementaires qui ont voté la ratification du traité de Lisbonne, le vote du peuple Français qui avait rejeté par référendum le 29 mai 2005 le projet de traité constitutionnel européen.
Il pratique le mensonge comme d’autres font de la prose pour regagner la confiance d’un électorat populaire fragilisé par la crise sociale dont le gouvernement Sarkozy est le principal Artisan.
Il en profite au passage pour développer un discours populiste contre toutes formes d’organisations : syndicales, associatives ou politiques.
La Présidentielle devrait permettre de mettre à bas de nombreux masques et reconstruire une conscience sociale.
Pour mémoire :
« Publication au JORF n°0030 du 5 février 2008
Le Parlement, réuni en Congrès à Versailles, a adopté le 4 février 2008 la révision du titre XV de la Constitution.
Le projet de loi constitutionnelle, présenté par Rachida Dati, garde des Sceaux, ministre de la Justice, avait été approuvé par l’Assemblée nationale, le 16 janvier et par le Sénat, le 29 janvier.
Par cette révision constitutionnelle, le Parlement a ouvert la voie à la ratification du traité européen de Lisbonne. Le projet de loi autorisant la ratification a été adopté le 7 février par l’Assemblée nationale et le Sénat. »