L’AUSTÉRITÉ SANCTIONNÉE
Le Monde.fr avec AFP et Reuters | 06.05.2012 à 16h14 • Mis à jour le 07.05.2012 à 21h42
Le leader des conservateurs grecs Antonis Samaras s’est déclaré incapable, lundi soir 7 mai, de former un gouvernement de coalition, au lendemain d’un cinglant désaveu infligé par les électeurs aux deux partis qui avaient accepté les politiques d’austérité dictées par les bailleurs de fonds du pays. « Nous avons fait tout ce que nous pouvions. C’était impossible. Je remets mon mandat », a-t-il déclaré.
Le président Karolos Papoulias, qui l’avait chargé en premier lieu de former un gouvernement, va désormais confier cette tâche à la Coalition de la gauche radicale, Syriza, arrivée en deuxième position des législatives. Il recevra son chef de file Alexis Tsipras mardi à 14 heures (13 heures à Paris), qui aura trois jours pour former un exécutif. Alexis Tsipras a déclaré qu’il essaierait de former une coalition de gauche afin de rejeter les « mesures barbares » liées à l’accord sur le remboursement de la dette. « Nous allons épuiser toutes les possibilités de parvenir à un accord, en priorité avec les forces de gauche ».
Si la Grèce ne parvient pas à former un gouvernement à même de négocier une nouvelle tranche d’aide avec l’UE et le Fonds monétaire international (FMI), elle pourrait se retrouver à court de liquidités d’ici la fin du mois de juin, a-t-on appris auprès de trois responsables du ministère des finances. La Commission européenne a lancé un avertissement à Athènes, affirmant qu’elle devait mettre en œuvre les réformes auxquelles elle s’était engagée dans le cadre de son deuxième plan de renflouement.
ILS N ONT QU A PAS PAYER. ET ILS AURONT RAISON.
ET APRES ON VA FAIRE QUOI? LEUR ENVOYER LES PANZERS????
LE PEUPLE GREC N EST POUR RIEN DANS LA BETISE ET L AVIDITE DES BANQUIERS.