« triple A » ! Ah ! Ah ! Ah !
« Vendredi 13 janvier 2012 , vendredi noir pour Nicolas Sarkozy qui assurait aux Français le 31 décembre dernier : « ce ne sont ni les marchés, ni les agences qui feront la politique de la France. » Moins de quinze jours plus tard, réponse du berger à la bergère : la France perd son triple A. Standard and Poors a dégradé d’un cran la note de l’hexagone, tout en épargnant celle de l’Allemagne qui présente, elle aussi, un haut niveau d’endettement. »
UMP-Medef ensemble ils vont vouloir nous imposer une énième cure d’austérité pour donner des gages aux banques. Les mêmes banques que nous avons déjà recapitaliser par l’impôt après la crise des « Subprime ». L’appétit venant en mangeant ils envisagent de croquer l’épargne populaire et de racler les fonds des collectivités locales.
Position du front de gauche :
« Les financiers ne tondront pas la France »
« Résistance ! Résistance ! ». « AAA, agences de notation ! AAA, agences de récession ! ». Les militants, visiblement remontés, ont rapidement répondu à l’appel de François Delapierre, le directeur de campagne de Jean-Luc Mélenchon, candidat du Front de gauche à l’élection présidentielle. Ce dernier était absent, en déplacement à Nantes.
Cela ne l’a pas empêché de réagir, par voie de communiqué. « L’agence de notation Standard & Poor’s déclare la guerre de la finance contre la France. Il faut résister, a-t-il écrit. La Banque Centrale doit annoncer immédiatement qu’elle prêtera à la France à un taux très bas. Faute de quoi il faut suspendre les versement français au budget de l’Union européenne et couvrir les prochaines tranches avec un emprunt forcé sur les banques françaises qui viennent d’être gavées par la BCE. »
Devant le siège de Standard & Poor’s, François Delapierre ne disait pas autre chose. « La seule chose sur laquelle nous pouvons nous appuyer, c’est la résistance du peuple, a-t-il déclaré. Non, les financiers ne tondront pas la France ! ».
Cela devient fatiguant de voir à quel point la gauche a été formatée par la propagande européiste.
Nous ‘arrêtons pas de nous plaindre de cette Union qui nous spolie au profit des banksters et pourtant nous continuons, comme Mélenchon, à croire que nous pourrons changer les choses de l’intérieur.
Pourquoi exiger de la BCE qu’elle monétise notre dette ? On sait très bien qu’elle ne le fera pas puisque c’est interdit par les traités que nous avons signés.
Mélenchon va-t-il demander à la BCE de désobéir, elle aussi, aux traités ?
Tout cela me paraît être beaucoup d’agitation pour rien.
Pourtant une solution simple existe, il suffit de sortir de l’Union Européenne comme le prévoit le TFUE dans son article 50.
Ensuite nous pourrons appliquer les solutions qui s’imposent, à commencer par la monétisation de notre dette par notre banque centrale.
Pourquoi le FdG refuse-t-il obstinément de sortir de l’UE ? C’est une question qui me taraude depuis le début du mouvement.
Si vous avez un début de réponse, je serais heureux d’en prendre connaissance.