Extrait d’un article du Monde en ligne du 13 février 2013 : « C’est une claque que vient de prendre le Parti communiste. Sa proposition de loi sur l’amnistie des syndicalistes poursuivis en justice n’a pas franchi le stade de la commission des lois du Sénat où elle était examinée mercredi 13 février. Le texte devrait tout de même être discuté en séance le 27 février mais le signal envoyé est pour le moins négatif. »
« Cela s’est joué à un vote près », déplore Eliane Assassi, présidente des sénateurs communistes. Un élu du groupe du Rassemblement démocratique et social européen (radicaux de gauche) a en effet joint sa voix à celles de droite, faisant ainsi rejeter le texte. Pourtant, Mme Assassi explique avoir pris en compte les réticences des uns et des autres pour rédiger le texte et exclure de l’amnistie les violences à l’encontre de la police, des personnes vulnérables ou de moins de 15 ans ainsi que les destructions de biens d’utilité publique. « J’ai fait un effort pour rassembler le plus largement possible mais le gouvernement ne serait pas favorable à cette proposition de loi », déplore-t-elle.
« Le gouvernement doit cesser de mépriser le mouvement social et l’action des syndicalistes pour défendre l’emploi et les services publics », a également réagi M. Mélenchon dans un communiqué.