Les dirigeants écologistes l’ont assez martelé pour tenter de s’en convaincre : ils sont plus utiles au gouvernement qu’en dehors. A lire l’étude que leur a consacrée le Cevipof et que Le Monde s’est procurée, leurs militants et sympathisants ne partagent cependant pas ou plus le même enthousiasme. Si les écologistes étaient massivement pour la participation d’EuropeEELV) à la majorité avant l’arrivée au pouvoir des socialistes, les militants ont vite déchanté. Un an plus tard, ils ne sont plus que 49 % à juger que c’est « plutôt un bien » contre 75 % avant mai 2012. Un chiffre qui tombe à 45 % chez les sympathisants et à seulement 39 % chez les anciens adhérents.