Le président vénézuélien, Nicolas Maduro, a été la cible, samedi 4 août, d’une tentative d’assassinat par drones armés d’explosifs alors qu’il prononçait un discours en public, entouré du ministre de la Défense et du haut commandement militaire, à l’occasion du 81eanniversaire de la Garde nationale bolivarienne dans le centre de la capitale.
Il s’agit d’un acte particulièrement grave qui devrait être unanimement condamné par la communauté internationale quels que soient les commanditaires de l’attentat. Pour leur part, les États-Unis et la Colombie, soupçonnés par Caracas d’être impliqués dans les faits pour en avoir ouvertement appelé à un coup d’État contre Nicolas Maduro lors de la tragique crise de l’été 2017, se sont empressés de nier toute responsabilité sans pour autant condamner fermement l’attaque elle-même. De même, Paris demeure à cette heure particulièrement mutique tandis que la tentative d’attentat était revendiquée sur Twitter par« «Los soldados de Franelas » (« les soldats en T-shirt ») qui se présentent comme un groupe « d’officiers, de sous-officiers et de soldats, en activité et de réserve » opposés au régime.
Le PCF demande au gouvernement et au Président français de sortir de leur silence et d’engager la France aux côtés des pays d’Amérique latine mobilisés pour la paix, la démocratie et la souveraineté du Venezuela.
Le PCF exprime au PSUV son entière solidarité.