Les vacances scolaires sont les périodes durant lesquelles les établissements scolaires sont fermés, à l’exception des périodes hebdomadaires comme les week-ends. Les dates et les durées de ces périodes varient considérablement à travers le monde.
Un peu d’histoire : A vos plumes pour enrichir l’histoire des vacances scolaires
Lorsque les vacances d’été sont créées, ce n’est pas pour se dorer la pilule sous un soleil parfois capricieux. Si vos bambins ont su jouer avec vos nerfs et égayer vos journées deux mois durant, sachez donc qu’il fut un temps où les vacances permettaient aux enfants d’aller travailler.
Au 19e siècle, pendant que la bourgeoisie s’adonne aux plaisirs des maisons de campagne et des parties de chasse et découvre le bain de mer et les loisirs, la plupart des Français sont au champ : c’est l’heure de la moisson avant celle des vendanges. Si les écoles ferment de début août à fin septembre, c’est donc pour répondre aux besoins d’une France rurale qui vit grâce à ses campagnes.
Or c’est bien connu, le temps c’est de l’argent ! Et c’est bel et bien l’économie qui commande le calendrier des écoliers!
Avec le Front Populaire et les congés payés, on finit par uniformiser l’année scolaire pour les écoles, collèges et lycées : deux jours à la Toussaint, une semaine à Noël, quelques jours autour de mardi gras et de Pâques… et bien sûr des grandes vacances du 15 juillet au 30 septembre pour que les enfants et ados troquent la blouse et l’encrier contre la faux, la fourche et les godillots. Il faut dire que la France a encore les deux pieds bien ancrés dans le terroir avec la moitié de sa population à la campagne au début des années 50.
C’est sans compter sur les bouleversements des 30 Glorieuses: années 60 rime avec confort, loisirs et vacances trépidantes ! L’année s’équilibre alors autour des congés d’été de début juillet à mi-septembre, avec quelques jours supplémentaires à la Toussaint … et pour équilibrer les tiroirs caisses d’un secteur touristique en plein essor, le principe des zones apparaît.
Mais la logique A/B/C ne s’est pas tout de suite imposée : on a compté jusqu’à 28 zones en 1980-1982, une par Académie : sur le papier c’est logique, dans la pratique on s’arrache les cheveux !
Qu’il pleuve, qu’il vente ou qu’il neige, l’été reste en tous cas en place pour ne pas faire grogner les commerçants et hôteliers qui profitent durant deux mois des vacanciers. Quant aux « petites » vacances, on les vernit juste d’une couche de laïcité : celles de mardi gras deviennent «vacances d’hiver» et les vacances de Pâques sont officiellement celles du printemps.
Après le règne de la politique et de l’économie sur le calendrier, c’est aujourd’hui aux scientifiques de donner le tempo avec les rythmes biologiques de l’enfant. L’année bat la mesure en 7-2 (sept semaines de cours et deux semaines de congés), reste à fixer la cadence pour une semaine à quatre ou cinq jours… Et vous, sur quel rythme démarrez-vous cette nouvelle année ?