La gauche solidaire, réunie pour une seule cause : une fois n’est pas coutume, c’est ce que nous avons pu constater ce soir lors de la manifestation organisée devant la préfecture de Marseille. Une soixantaine de salariés de Fralib, Netcacao mais aussi La Poste ont exprimé leur inquiétude. Des personnels qui réclamaient à être reçus par le Préfet. Et face à un refus catégorique, c’est une vague d’indignation qui s’est soulevée.
En attendant, « la situation n’a pas tellement évolué depuis la semaine dernière ». C’est en ces mots que Norbert Sanchez, délégué syndical et secrétaire du CE CGT évalue la situation de Netcacao. La semaine dernière, le Tribunal de Commerce de Marseille avait reporté au 2 février sa décision sur l’avenir de la chocolaterie : la liquidation, un redressement judiciaire ou la poursuite de l’activité. Une date qui approche à grands pas.
Pour rappel, fin des négociations du côté de Fralib. Hier, se tenait le dernier comité d’entreprise entre les délégués syndicaux et la direction de la fabrique de thé, basée à Gémenos. Une direction qui a mis un terme à la consultation. S’engage désormais un processus de reclassement pour les 182 salariés. Et pour les délégués syndicaux, le combat se poursuit. Une action en justice devant le juge des référés auprès du tribunal de grande instance de Marseille devrait être engagée pour « contester la validité du plan de sauvegarde de l’emploi. »
Nous avons rencontré Jean-Marc Coppola et Frédéric Dutoit, respectivement vice-président du conseil régional et président du groupe communiste de Marseille, qui nous ont fait part de leurs inquiétudes et engagements.
De nombreux socialistes étaient présents à la manifestation, il faut le signaler. Toute la gauche était présente et mobilisée.